
Les 10 phobies les plus répandues sont :
l'agoraphobie : peur des grands espaces ouverts, foules et lieux publics
La claustrophobie : peur des espaces confinés
l'ereutophobie : peur de rougir en public
la phobie sociale : peur d’interagir avec autrui
L'hémétophobie : peur de vomir
l'arachnophobie : peur des araignées
l'aérophobie : peur des avions
l'hypocondrie : peur d'être malade
l'acrophobie : peur des hauteurs
l'hémophobie : peur du sang
Cette liste est bien entendu non exhaustive.
Définition : Les phobies sont des peurs irrationnelles et irraisonnées ressenties face à certains objets ou situations très particulières.
Il est possible de développer une phobie pour absolument n'importe quoi, en théorie. Dans la pratique, nous nous apercevons aujourd'hui que le terme de "phobie" est de plus en plus utilisé pour tout et n'importe quoi. Souvent ce terme est utilisé pour désigner quelque chose qui nous fait peur modérément ou pour quelque chose qui nous dérange.
Il circule même sur internet des noms de phobies purement inventés comme par exemple la "cenosillicaphobie" ou peur de voir son verre vide.
Une phobie se développe suite à l'association d'une émotion brute (ici une peur intense et traumatique) avec un évènement apparu dans un contexte précis. Sur ce principe il n'est donc tout de même pas impossible de souffrir de phobies atypiques mais c'est en général plus rare.
Ces 2 types d'informations sont ensuite stockées dans une partie du cerveau qui s'appelle l'amygdale. Comme ces 2 éléments sont stockés ensemble dans l'amygdale, le fait de voir l'objet qui nous fait peur (personne, animal, objet, lieux...) fait ressurgir la peur traumatique stockée. Cependant cette peur ne correspond pas à la situation présente, mais à la situation passée lorsque ces 2 informations ont été stockées ensemble. Cette peur devient donc une réaction disproportionnée et gênante. Lorsque nous souffrons d'une phobie, nous avons tendance à vouloir éviter ce qui nous fait peur, et c'est bien normal. Cependant le fait de fuir notre peur la renforce et nous rentrons ainsi dans un cercle vicieux. Plus on évite notre peur et plus elle grandit.
Comme l'hypnose fonctionne sur le principe que l'on peut se dissocier de ses émotions mais rester conscient de ses idées, cela permet de casser ce lien qui est inscrit dans l'amygdale entre peur et contexte. Seulement quelques séances (2-3 séances) permettent de digérer la peur passée pour s'en libérer. L'hypnose apporte un contexte sécuritaire et apaisant pour nous permettre de reprendre contact avec notre peur petit à petit afin de casser ce cercle vicieux et ainsi la déconditionner totalement. Une fois cette peur digérée vous pouvez vivre de nouveau comme si elle n'avait jamais existé.